La météo, ça sert à faire la guerre.

La « guerre météorologique » fait l'objet de nombreuses anticipations catastrophiques sur Internet. L'idée de produire des aléas violents de l'atmosphère pour en faire une arme militaire fait peur, pourtant ce n'est qu'un fantasme. Au contraire, et c'est ce qui nous mobilisera toute l'année, il existe bel et bien une « météorologie dans la guerre ».

Même s'ils sont de mieux en mieux équipés, les soldats sont vulnérables au temps qu'il fait : des blindés se sont perdus dans les nuages de sable, des accalmies entre des tempêtes ont permis des débarquements « inattendus », des soleils brûlants ou des froids mordants accablaient les poilus dans les tranchées, les fantassins lourdement harnachés et les cavaliers craignaient les sols alourdis par les pluies de forte intensité, etc.

De tout temps, connaître les conditions météorologiques pour s'en affranchir ou les exploiter, c'est se donner les moyens de gagner une bataille, si ce n'est une guerre.